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Démission du premier ministre Mohamed Ghannouchi et manifestations de soutien

Le premier ministre Mohamed Ghannouchi vient d’annoncer sa démission de la tête du gouvernement de transition de la Tunisie.

Lors d’ une longue conférence de presse retransmise par Al Jazeera , la télévision nationale étant en grève,le premier ministre a fait le bilan de sa courte présence dans ce gouvernement pour ensuite annoncer cette démission.

 » Je ne serai pas le Premier ministre de la répression » –  « Je ne suis pas le genre de personne qui va prendre des décisions qui pourraient provoquer des victimes » a t il déclaré pour expliquer sa décision, dans le but de décrisper la situation qui s’est dégradé dans le pays.

Le gouvernement de Ghannouchi a toujours subit et n’a jamais  pris les devants reculants ou prenant des décisions sous les coup de butoir de la rue.

L’épisode de la nomination de ministres et de gouverneurs de l’ancien RCD, puis leur changement après la colère de la rue montrent bien une fébrilité de ce gouvernement dirigé par Ghannouchi.

Ajouté à cela un déficit dans la communication extérieure avec le peuple et les médias ne l’a pas aidé  à se défaire de  son image qui colle trop avec le passé alors que la rupture devait être nette dans l’esprit des tunisiens.

Apparemment l’appel aux services de la bande à Hakim El Karoui n’a fait qu’empirer les choses.

Une manifestation de soutien s’est aussitôt tenue devant son domicile pour réclamer son retour.  » Le peuple veut Mohamed Ghannouchi  » ont scandé les gens présents devant la porte d’entrée de sa maison à El Menzah 5.

Un journaliste de la télévision nationale présent sur place  a été pris a partie par certains manifestants tandis qu’il expliquait qu’il avait démissionné.Le premier ministre avait accusé cette télévision d’être à l’origine d’un acharnement contre sa personne.

C’est Béji Caïd Essebsi un ancien ministre de Bourguiba, notamment aux affaires étrangères, qui vient d’être annoncé comme son successeur.

Une difficile mission l’attend, celle de sortir le pays de la situation infernale dans laquelle il se trouve à savoir, le  pouvoir qui appartient à la rue !

2 Réponses

  1. marie jo

    M.GHANNOUCHI ne veut pas être le premier ministre de la répression, c’est tout à son honneur. saurait-il quelque chose qu’on essaye de nous cacher ? le retard des autres ? y compris un retour de « l’au-delà » pour certains ?

    voyez Carthage, sentez cet air nauséabond depuis quelques jours, quelque chose s’y trame ou s’y cache. cette agitation autour du Palais, de la résidence du nouveau président par intérim, de la villa de la radio zitouna, gardée comme un fief depuis le début… les miliciens tout de noir vêtus, les flics en civil, les 4×4 qui rôdent, on se croirait revenus en 2010 !!! les policiers et militaires sont plus coincés ces derniers jours, adieu les sourires bon enfant, on dirait que même pour eux l’air est redenu lourd … ont-ils peur de représailles, et de la part de qui ?

    je ne voudrais pas devenir complètement paranoïque, mais je sais pas, quelque chose plane …. Ceci dit, j’espère de tout coeur me planter allègrement.

    citoyens libérés ouvrez l’oeil et le bon ! il se peut que la démocratie soit de nouveau en danger !

    28 février 2011 à 18 h 21 min

  2. marie jo

    errato : lire plutôt : le retour des autres, et non pas le retard, oups…

    28 février 2011 à 18 h 22 min

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